L’une des rumeurs récurrentes diffusées sur Internet est que le COVID-19 a été conçu dans un laboratoire chinois. Cette rumeur est fausse. Les preuves scientifiques montrent que le virus est d’origine naturelle. Il provenait à l’origine d’animaux et a ensuite infecté des humains. Selon une étude américaine, la séquence du génome prouve qu’il n’est pas d’origine humaine. Comme la plupart des régions du monde, la Chine a également été gravement touchée par le virus.

Des rumeurs circulent sur les médias sociaux selon lesquelles le COVID-19 serait un canular. Parmi les raisons pour lesquelles les gens nient l’existence de la pandémie, il y a la croyance que le virus a été créé par la Chine ou la Russie pour s’emparer de plus de pouvoir et de richesse. Cette affirmation est fausse – le COVID-19 existe bel et bien. Les preuves scientifiques prouvent que le virus provient à l’origine des animaux et a ensuite infecté les humains. Les statistiques officielles de l’Organisation mondiale de la santé montrent que le virus a infecté des millions de personnes dans le monde.

Une autre théorie est que le COVID-19 ne peut pas survivre dans les climats plus chauds comme l’Afrique. L’Organisation mondiale de la santé affirme que le virus peut être transmis partout, même dans les pays au climat chaud et humide. On observe d’ailleurs une recrudescence des cas de coronavirus dans les pays tropicaux, notamment en Arabie saoudite et dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est. Rien ne prouve non plus que le fait de s’exposer à une période prolongée de soleil tue le virus. Selon les experts, les températures doivent être supérieures à 140 degrés Fahrenheit pour tuer ce virus.

Certains prétendent que la pandémie de COVID-19 fait partie d’une campagne de propagande gouvernementale visant à éviter de payer les salaires des populations et à sous investir dans les services publics. En réalité, le COVID-19 a obligé les gouvernements du monde entier à investir massivement et à s’endetter afin de maintenir les salaires, les services de base et la protection des soins de santé. COVID-19 représente une menace existentielle pour le statu quo mondial ainsi qu’un risque pour la santé de chaque personne.

Rien ne prouve que des concoctions à base de plantes, comme l’ail ou la consommation d’eau salée, permettent de guérir le COVID-19. Le moyen le plus sûr de se protéger du COVID-19 est de suivre les conseils de l’Organisation mondiale de la santé, notamment en se lavant fréquemment les mains et en pratiquant la distanciation sociale.

L’injection ou la consommation de substances nocives telles que l’eau de Javel ou le méthanol, ou encore la consommation excessive d’alcool, ne tuent pas le virus et peuvent avoir de graves conséquences, voire entraîner la mort. Par exemple, en Iran, près de 300 personnes sont mortes après avoir été malades après avoir bu du méthanol au milieu de fausses rumeurs selon lesquelles il pouvait guérir le virus. Le moyen le plus sûr de se protéger du COVID-19 est de suivre les conseils de l’Organisation mondiale de la santé, notamment en se lavant fréquemment les mains et en pratiquant la distanciation sociale.

Les masques faciaux ne vous empêchent pas d’attraper le virus, mais ils empêchent le virus de se propager davantage en bloquant les gouttelettes provenant de la toux et des éternuements. De nombreux pays ont rendu obligatoire le port de masques faciaux pour ralentir la propagation de la maladie. Les masques faciaux jouent un rôle important dans la prévention de la propagation du virus, tout comme le lavage fréquent des mains et la pratique de la distanciation sociale.

Le COVID-19 est extrêmement grave et son taux de mortalité est plus élevé que celui de la grippe saisonnière. Des millions de personnes dans le monde sont mortes du COVID-19. Si certaines personnes qui attrapent le virus peuvent présenter des symptômes légers ou modérés, d’autres présentent des symptômes graves, notamment des difficultés respiratoires, et doivent être hospitalisées. Les personnes âgées et celles qui ont un système respiratoire sont plus à risque, mais le COVID-19 peut également toucher des personnes plus jeunes.

Selon de nouvelles données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les nouvelles souches de COVID-19 peuvent se propager par voie aérienne dans certains contextes, notamment dans les espaces intérieurs mal ventilés et/ou surpeuplés. Cependant, le COVID-19 se transmet principalement par des gouttelettes provenant de la toux, des éternuements et des personnes qui parlent ou par des gouttelettes qui se déposent sur des surfaces et se propagent par contact humain.